Présentation

Présentation

La station vale­riquaise couvre la zone mari­time de Fécamp à Dieppe et jusqu’à 20 milles nautiques au large.

Elle dispose d’une vedette de 2e classe dite V2NG soumise aux marées et d’un semi-rigide de 5 m pour les inter­ven­tions rapides. Sa zone d’in­ter­ven­tion est mitoyenne des stations SNSM Dieppe et SNSM Fécamp équi­pées de canots tout temps.

Elle inter­vient sur demande du CROSS Gris-Nez qui couvre la zone comprise entre le Cap d’An­ti­fer et la fron­tière Belge sous la respon­sa­bi­lité du Préfet mari­time.

La station est active toute l’an­née et animée par un président et 14 sauve­teurs. Le président et le patron titu­laire sont dési­gnés par le président natio­nal de la SNSM.

Pour garan­tir son opéra­bi­lité la station assure la forma­tion conti­nue des sauve­teurs embarqués avec des jour­nées de requa­li­fi­ca­tion et des exer­cices en mer, avec ou sans les autres inter­ve­nants du secours. Elle assure aussi la main­te­nance courante de la vedette et des équi­pe­ments spéciaux néces­saires aux inter­ven­tions.

En complé­ment, elle est présente à diffé­rentes mani­fes­ta­tions nautiques orga­ni­sées dans son secteur. Enfin, elle doit en perma­nence recher­cher les fonds néces­saires à son fonc­tion­ne­ment et au renou­vel­le­ment du maté­riel.

 

Histo­rique de la station

1881 – Béné­dic­tion du 1er canot de sauve­tage Jean Dufour clas­sique canot à redres­se­ment muni de 10 avirons qui prove­nait de Saint-Pierre-et-Mique­lon.

1894 – Le 1er canot fut réformé et lui succéda, le Jean Dufour II. Il s’agis­sait d’une balei­nière en bois de type Wolfe, longue de 8 m sur 1,84 m. Elle ne dispo­sait ni de mât, ni de voile, ce qui limi­tait son champ d’ac­tion.

1899 – Le passage de l’ex­cep­tion­nel oura­gan de janvier balaya tout. L’abri du canot s’écroula, causant des dégâts à l’em­bar­ca­tion.

1900 – La station reçoit un canot plus appro­prié au tirant d’eau du chenal, exigeant moins d’hommes pour l’ar­me­ment et la mise à flot. Bénit le 14 octobre par l’abbé Ballu, il conserva le nom du précé­dent canot, Jean Dufour II.

1912 – Le Jean Dufour II est réformé. Il est remplacé par le Brancy, canot de 8,6 m mètres, propulsé par 8 avirons prove­nant de la station SNSM La Touques – Trou­ville et qui, après quelques trans­for­ma­tions effec­tuées aux chan­tiers normands du Havre, sera rebap­tisé Alexandre Van Laseyk.

1940 – Le 12 juin, l’abri du canot est détruit en tota­lité par les bombar­de­ments alle­mands, alors qu’il avait été réqui­si­tionné quelques jours plus tôt par des soldats anglais. Ce sera la ferme­ture de la station.

1960 – À l’ini­tia­tive du docteur Jacques Couture, maire et conseiller géné­ral, une équipe formée du Comman­dant Chan­de­lier, de M. Dauvillier, maire adjoint, de M. Cauvin, direc­teur du casino et M. Bellet, pilote, assurent la recons­truc­tion d’une nouvelle station homo­lo­guée par le Minis­tère de la Marine. Un premier canot pneu­ma­tique y est affecté.

1963 – Construc­tion du local en maçon­ne­rie sur la jetée est (bâti­ment muni­ci­pal).

1965 – La station est dotée d’une vedette à moteur, la HSB 28, de 5,50 m.

1966 – 1er diplôme d’hon­neur pour acte de courage.

1967 – Une vedette plus impor­tante, la HSB 16 Ernest Cantrelle, est affec­tée à la station.

1972 – Six sauve­teurs valé­riquais sont déco­rés pour acte de courage.

1977 – Mise en service de la vedette SNS 204 Patron Ernest Cantrelle.

1997 – Mise en service de la vedette SNS 257 Comman­dant Chan­de­lier. La marraine n’est autre que Mme. Chris­tine Roger, dont le père avait acti­ve­ment parti­cipé à la renais­sance de la station en 1960. Cette vedette est affec­tée aujour­d’hui à la station de Dielette dans la Manche.

2021 – Mise en service de la vedette SNS 224 Comman­dant Chan­de­lier II, actuel­le­ment en acti­vité. La marraine n’est autre que Mme. Elsa Roger, dont le grand-père avait acti­ve­ment parti­cipé à la renais­sance de la station en 1960.

 

Équi­page

Les béné­voles de la station vale­riquaise sont dispo­nibles 24 h / 24 et 7 j / 7 afin de répondre à l’ap­pel du CROSS Gris-Nez (centre régio­nal opéra­tion­nel de surveillance et de sauve­tage) dans les 15 minutes. Dévoués, compé­tents et dispo­nibles, ils forment une équipe soudée et dyna­mique. La sauve­garde de la vie humaine en mer est l’objec­tif prin­ci­pal de la station SNSM de Saint-Valery-en-Caux.

 

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